Dans une correspondance en date du 21 juillet 2022, à l’attention des clubs professionnels, la Fécafoot détermine les conditions à remplir, pour participer aux championnats saison sportive 2022/2023.
La circulaire No 46/DCF/DDF/DC/SLT/2022, compte 23 (vingt-trois) points inclusifs, donc obligatoires et non facultatifs. L’enjeu majeur tel qu’il est perçu, vise la matérialisation progressive de la professionnalisation du football local. Cette initiative visse a s’arrimer aux standards universels. De ces 23 (vingt-trois) points prescrits, 4 ( quatre) attirent notre attention :
Le sixième point ; « L’engagement d’une équipe U15 et U17 au football des jeunes », ainsi que le septième point « L’engagement d’une équipe au Beach Soccer ou Futsal « , qui s’inspire de ce qui se fait ailleurs, mérite d’être encouragé. Pour ce qui est des finances, le point 16 (seize) indique clairement que : « Le budget prévisionnel de la saison à venir « , puis le point 17 « L’état financier de la saison précédente certifiée par un expert-comptable « , restent le ventre mou de l’activité.
Il est loisible de pointer un doigt accusateur vers les dirigeants de clubs, qui pour la plupart n’honorent pas toujours leurs obligations contractuelles envers leurs salariés. La saisine des juridictions en matière de résolution des litiges est d’ailleurs courante en ce moment.
Les clubs sont pour certains hostiles à ces changements importants, mais il faudra certainement user de la contrainte pour les mettre au pas. Ces mesures qui s’inscrivent dans une logique modernisation du football camerounais vont dans le bon sens et doivent être saluées. Il est grand temps de sortir du régime de la « tolérance administrative «, qui a longtemps freiné l’évolution du football au pays des Lions Indomptables. L’heure n’est plus aux tergiversations. Cette professionnalisation devra se faire a marche forcée s’il le faut. Il y va de l’avenir de la discipline et des performances des acteurs, si l’on veut se hisser au niveau des grandes nations de football dans le monde.
