Adam Poumie, entraîneur de football : « Il est très bon au jeu aérien ».

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Adam Poumie, entraîneur de football rencontré au village Akwaba Cameroun à Yamoussoukro, en Côte-d’Ivoire. Technicien de football et formateur du jeune avant centre Camerounais Faris Pemi Moumbagna, il évoque les qualités de ce jeune attaquant des lions indomptables dans un entretien mené par kamerfoot.com.
Merci de répondre aux questions de kamerfoot.com, Adam Poumie, on vous a perdu de vue. Que devenez-vous ?
« Pendant une période, j’ai bossé un peu à l’extérieur, notamment du côté de la RD Congo où j’étais manager de AS Vita Club de Kinshasa, après je suis allé du côté du Mexique où j’ai travaillé pendant pratiquement un an. J’ai monté une Académie au nom « d’indomable ». Et après, je suis revenu au Cameroun. Au Cameroun, j’ai travaillé avec « Arta Solar », j’étais responsable des déplacements de stage avec Alexandre Song. Après, je suis allé du côté de Yafoot comme manager général pendant deux saisons. Et aujourd’hui, je suis coordinateur général de Fauve Azur, club de MTN Élite One au Cameroun ».
Que devient votre projet de Poumie FC, l’académie de Poumie ?
«Je tiens à vous remercier, parce que je me rappelle quand je rentre au Cameroun en 2006, je vous ai rencontré, je vous ai expliqué mon projet et toute suite vous avez cru. Si on va sur le net, vous allez constater que c’est pratiquement le premier à faire un papier sur moi. Vous avez cru à ce projet. Aujourd’hui, Poumie FC a bien grandi. Poumie FC peut se vanter aujourd’hui d’avoir aidé plein de jeunes Camerounais a évolué dans le football. Il faut dire que la figure la plus marquante de Poumie FC, reste quand même Faris Pemi Moumbagna, l’avant centre camerounais qui en ce moment dispute la CAN en Côte-d’Ivoire. Il est issu de mon académie et j’en suis fier parce-qu’au moins ça montre que je n’ai pas travaillé pour rien ».
Parlez-nous un peu de Faris Moumbagna ce jeune joueur talentueux. Comment vous l’avez détecté, comment, il a progressé, on l’a connu , il jouait déjà en Norvège.
« Moumbagna Faris, c’est un peu la famille, parce-que son père est un grand frère à moi. C’est Son père qui me l’a confié parce-qu’a l’époque, il était tout petit. Il était encore en minime ou cadet, il jouait avec l’académie de « Bigna », son père m’a dit Adam, je voudrais que vous preniez mon fils et que vous fassiez de lui un footballeur professionnel. Ils étaient deux, parce-que lui aussi, il a un frère qui joue aussi très bien au football. J’ai donc décidé de les ramener du côté de la cité verte, vous connaissez le site de Poumie, à l’époque, il jouait ailier, il n’était pas avant centre, lors d’un match où j’ai vu, il était excellent de la tête, il allait très vite, j’ai compris que c’était un gâchis de le mettre sur le côté, c’est comme ça que je l’ai ramené à l’axe. Il ne voulait pas, il m’avait dit « presi », parce-qu’il m’appelle « presi » , non je ne veux pas jouer avant centre, je préfère jouer ailier. Je l’ai fait jouer ce match, il s’est tellement régalé, qu’il ne voulait plus partir de là. Et après, je l’ai suivi, il est resté une saison et demie avec moi, après , il y a eu un casting « Reinbourg » qu’on avait lancé au niveau de Mbankomo. Il est parti au casting en 15 minutes, il était le meilleur joueur du casting. On avait invité les joueurs de Canon, Union, de U20 , U23 et les cadets aussi de l’équipe nationale. C’est comme ça qu’on l’amène aux Etats Unis à « Monbert », il fait deux ans dans cette académie, après, il est transféré dans une équipe de la MLS. Après, il va du côté du Danemark, du Christianson et ensuite, il va en Norvège à Bodo. C’est à Bodo qu’il explose, il devient ce que vous connaissez aujourd’hui. C’est un enfant qui est resté très humble, très reconnaissant. Il travaille, il est en train de grandir. Je suis très content parce-qu’il est pratiquement l’un des Camerounais les plus sollicités cette saison en termes de marché, j’espère pour lui qu’il va avoir, un bon point de chute et qu’il pourra être reconnu à sa juste valeur ».
Vous êtes non seulement dirigeant de foot, mais ce qu’on oublie, c’est que vous êtes d’abord technicien, entraîneur de football, j’aimerais convoquer votre casquette d’entraîneur de football. Quelles sont les qualités de Faris Moumbagna ?
« Effectivement, je suis entraîneur de formation, j’ai eu à être allé en Angleterre et d’avoir suivi, un cursus d’entraîneur de football et aussi travaillé auprès des grands. Il faut dire qu’en ma qualité d’entraîneur, Poumie FC, je l’ai monté, j’ai entraîné pendant pratiquement 7 à 8 ans. Et j’ai été aussi consultant dans plusieurs équipes. Il faut dire que Moumbagna est caractérisé d’abord par sa vitesse, un joueur qui va très vite et aussi son jeu aérien, il est très bon au jeu aérien. C’est dommage qu’on n’exploite pas ces qualités en ce moment à l’équipe nationale. Et aussi, au niveau de la frappe, il a une frappe gauche très lourde. Moumbagna vous pouvez l’utiliser en avant-centre d’appui, en avant-centre de profondeur parce que vous mettez les grands ballons vers l’avant, vous êtes sûr que sur 3 ballons, il va en gagner un ou deux. Il est très disponible, généreux à l’effort. Il n’est pas un avant-centre paresseux. Si vous voulez utiliser un attaquant qui fait le pressing. Il est là, il va faire le pressing pendant 90 minutes, je crois que c’est l’avant-centre d’avenir, je crois que Moumbagna est le digne remplaçant de Vincent Aboubacar, de Samuel Eto’o et Choupo Moting ».

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