La Confédération africaine de football (CAF) tient son Assemblée générale extraordinaire ce mardi au Caire. La 14e du genre. Ces assises sont très attendues car elles vont redessiner l’avenir du football sur le continent à travers ses hommes. En effet, le président sortant, Dr Patrice Motsepe devrait être reconduit par acclamation dans son fauteuil de patron du football africain pour un deuxième mandat. Les réformes initiées par l’homme d’affaires sud-africain ont suscité l’adhésion des parties prenantes à l’échelle continentale.
Si le tapis rouge est dressé pour le Dr Patrice Motsepe, ce n’est pas le cas pour les autres candidats au Comité exécutif. Les débats s’annoncent houleux au regard des enjeux. C’est ici que se prennent les grandes décisions pour le football africain. Parmi les candidats à ce poste, on retrouve le président de la Fécafoot, Samuel Eto’o Fils. Après le rejet de sa candidature pour une affaire d’éthique, il est passé par le Tribunal arbitral du sport (TAS) pour voir son nom être réintégré parmi les candidats. L’ancien capitaine des Lions Indomptables est ressorti blanchi et vise désormais haut.
L’unique candidat de l’Union des fédérations de football d’Afrique centrale (UNIFFAC) est déjà au Caire avec une forte délégation de la Fécafoot conduite par Céline Eko, la première vice-présidente. Malgré des divergences observées ces derniers mois sur le plan local, des voix s’élèvent pour soutenir Samuel Eto’o Fils. Il devrait donc entrer au Comité exécutif à l’issue de l’Assemblée générale extraordinaire de la CAF. Le président Eto’o n’a jamais caché sa volonté de servir le continent qui lui a tout donné.