CAN Maroc 2025 : Achraf Hakimi blessé à quelques semaines du coup d’envoi

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La défaite du Paris Saint-Germain face au Bayern Munich mardi soir est bien plus qu’une simple contre-performance européenne ; elle est un coup de tonnerre pour le Maroc. Le verdict est tombé mercredi dernier : Achraf Hakimi souffre d’une entorse sévère de la cheville gauche, un diagnostic qui met en péril sa participation à la Coupe d’Afrique des Nations (CAN 2025).
​Pour l’international marocain, le choc est double. Sorti en larmes du terrain parisien suite à un tacle du Colombien Luis Diaz, le piston droit a vu l’indisponibilité de « plusieurs semaines » annoncée par le PSG. Avec un début de CAN à domicile programmé dans moins de sept semaines (21 décembre), la projection d’une absence d’au moins six semaines, avancée par L’Équipe, sonne comme une catastrophe.
​L’enjeu est colossal. Le Maroc, pays hôte, est sous pression populaire pour décrocher la seconde étoile continentale, quarante-neuf ans après son unique sacre en 1976. Hakimi, l’un des joueurs les plus performants et les plus attendus des Lions de l’Atlas, est le symbole de cette ambition.
​Le voir s’écrouler, lui qui était d’une disponibilité quasi sans faille malgré des courses incessantes, fut un crève-cœur pour les supporters. Il a quitté la pelouse la tête basse, le jour même de ses 27 ans, laissant derrière lui le spectre d’un grand événement manqué.
​Si la peine des Parisiens est palpable, c’est l’angoisse qui s’empare des Marocains. L’équipe nationale peut-elle se passer de son moteur droit pour un tournoi à domicile aussi crucial ? Le staff marocain entame une course contre la montre, espérant un miracle pour aligner leur superstar face à la pression du calendrier.
​En attendant, le seul réconfort vient du fautif lui-même, Luis Diaz, qui a rapidement souhaité un « retour rapide sur le terrain » à son homologue parisien sur les réseaux sociaux. Un vœu que des millions de supporters marocains font désormais leur.
©Yannick Fotso

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