Les Lions Indomptables se préparent à affronter un calendrier particulièrement chargé en octobre prochain. L’équipe nationale du Cameroun se trouve en effet à la croisée des chemins, entre une course cruciale pour la qualification à la Coupe du Monde 2026 et un événement national majeur : l’élection présidentielle.
Le programme initial des éliminatoires de la zone Afrique a été établi, avec deux rencontres décisives pour les Camerounais. La 9e journée les opposera à Maurice le mercredi 8 octobre 2025 à 18h (heure locale) 15h au Cameroun sur le terrain du National Sports Complex à St Pierre.
Cependant, c’est la 10e et dernière journée qui suscite le plus de discussions. Prévu initialement pour le dimanche 12 octobre au stade Omnisports Ahmadou Ahidjo de Yaoundé, le match contre l’Angola pourrait être reporté. La raison ? La tenue de l’élection présidentielle le même jour.
Dans une démarche qualifiée d’exceptionnelle, la Fédération Camerounaise de Football (FECAFOOT) a officiellement sollicité la FIFA pour décaler la rencontre au lundi 13 octobre 2025. Une requête qui, compte tenu des circonstances, a de fortes chances d’être acceptée par l’instance dirigeante du football mondial.
Ce décalage aura des répercussions bien au-delà des frontières camerounaises. La règle de la FIFA stipule en effet que les matchs à enjeu des deux dernières journées doivent se jouer simultanément dans chaque poule. Ainsi, si la demande du Cameroun est validée, le match opposant le Cap-Vert à l’Eswatini sera lui aussi impacté et devra être reprogrammé.
Cette situation unique met en lumière l’importance du football dans le quotidien des Camerounais, à tel point qu’un match peut potentiellement modifier un calendrier international, même celui de la FIFA. Reste à savoir si ce changement de date sera le signe d’une issue positive pour les Lions dans leur quête d’une place pour le Mondial 2026.
Le sort des Lions Indomptables se jouera donc sur deux fronts : sur le terrain face à leurs adversaires, et dans les coulisses, où la diplomatie de la FECAFOOT pourrait bien ouvrir la voie à une nouvelle page de l’histoire du football camerounais.
©Yannick Fotso