Eswatini : Quand la passion compense le manque de professionnalisme face au Cameroun.

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L’Eswatini, après avoir tenu en Ă©chec les Lions Indomptables du Cameroun au Mbombela Stadium de Nelspruit, en Afrique du Sud, mercredi dernier, lors des Ă©liminatoires de la Coupe du Monde FIFA 2026, l’entraĂ®neur de cette Ă©quipe s’est dit très satisfait de la performance de ses joueurs.

Pour Zdravko Logarusic, obtenir un match nul face Ă  une grande nation du football comme le Cameroun est une victoire. « Le Cameroun est une rĂ©fĂ©rence du football en Afrique, jouer contre les Lions Indomptables est un honneur. En tant qu’entraĂ®neur de l’Eswatini, je considère que cette rencontre avec le Cameroun est inoubliable. C’est un très grand pays de football », a-t-il dĂ©clarĂ© avec un large sourire. Selon cet entraĂ®neur, l’Ă©quipe du Cameroun est complète, mais il faut simplement une bonne organisation.

L’Eswatini Ă©tant considĂ©rĂ© comme un petit pays, l’entraĂ®neur se rĂ©jouit de la performance de son Ă©quipe, qui restera dans l’histoire. Pour contrer les Lions Indomptables, il a rĂ©duit les espaces de jeu. Un système qui a contraint Vincent Aboubakar et ses coĂ©quipiers Ă  partager les points avec cette modeste Ă©quipe du Royaume d’Eswatini, 159e au classement FIFA. Plusieurs Ă©lĂ©ments ont contribuĂ© Ă  la performance de son Ă©quipe, notamment le long voyage des Lions Indomptables et la fatigue. « L’Ă©quipe du Cameroun n’Ă©tait pas Ă  cent pour cent de ses capacitĂ©s physiques. Si le Cameroun n’avait pas effectuĂ© ce long voyage et n’avait pas Ă©tĂ© fatiguĂ©, cette Ă©quipe nous aurait causĂ© beaucoup de tort et nous aurions mĂŞme perdu ce match. Heureusement, j’ai rencontrĂ© une Ă©quipe qui Ă©tait Ă©moussĂ©e avant le match », a-t-il prĂ©cisĂ©.

La plupart des joueurs de l’Eswatini ne sont pas des footballeurs professionnels. Ils exercent plusieurs activitĂ©s en parallèle du football. « Ils ont des activitĂ©s qui n’ont rien Ă  voir avec le football. J’essaie de composer avec. C’est une situation qui ne me permet pas d’avoir une performance optimale, car 17 Ă  18 de mes joueurs ont d’autres activitĂ©s en dehors du football. Pendant les week-ends, surtout les dimanches, je m’efforce de les rĂ©unir pour les entraĂ®ner, ce qui n’est pas facile », a expliquĂ© Zdravko Logarusic, entraĂ®neur de l’Ă©quipe du Royaume d’Eswatini.

Compte tenu des difficultĂ©s rencontrĂ©es par cet entraĂ®neur pour former une Ă©quipe solide, on comprend aisĂ©ment la joie qui l’anime après le match nul contre les Lions Indomptables du Cameroun.

© Yannick Fotso et Raoul Tobou Foé, envoyés spéciaux à Nelspruit

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