Ce qu’il convient de nommer « l’affaire Ndoko » pourrait connaitre un autre tournant. 48 heures après sa suspension suite à des accusations aux mœurs, Joseph Ndoko sort du silence. Dans une correspondance adressée au président de la Fécafoot, Samuel Eto’o Fils, le sélectionneur des Lionnes U17 dit ne pas se connaitre dans ces accusations formulées contre lui. Dans un jeu de transparence, il invite sa hiérarchie sa mener une enquête afin d’établir les responsabilités dans ce dossier qui tient en haleine la sphère footballistique.
Pour Joseph Ndoko, il s’agit d’accusations montĂ©es de toute pièce dans le but de ternir sa rĂ©putation. Pourtant, la sĂ©lection nationale est engagĂ©e dans une compĂ©tition très relevĂ©e comme la coupe du monde au Maroc. « Ne me reconnaissant pas dans ces accusations, manifestement montĂ©es de toutes pièces, j’aimerais que la lumière soit faite sur les circonstances, les acteurs, les preuves m’incriminants et l’opportunitĂ© d’une dĂ©cision aussi hâtive au regard des enjeux du moment, et des dĂ©fis que notre Ă©quipe est appelĂ©e Ă relever au mondial fĂ©minin U17 FIFA Maroc 2025 », Ă©crit-il. Et d’ajouter : « L’absence d’Ă©lĂ©ments de rĂ©ponse probants sur les aspects sus Ă©voquĂ©s pourrait ĂŞtre assimilĂ©e Ă une diffamation, Ă une suspension abusive devant appeler rĂ©paration. Je me rĂ©serve le droit d’user de toutes les autres voies de droit pour que justice soit faite. » Une sortie largement relayĂ©e car aujourd’hui, les Ă©lĂ©ments Ă charge sont dĂ©sormais attendus afin de tirer cette affaire au clair.
En attendant que les différentes parties concernées soient interrogé dans le cadre de cette affaire, les Lionnes U17 ont entamé leur stage vendredi avec la première séance d’entrainement. C’était sous la conduite de Ndoumou Mike.