Gérémi Sorel Njitap et Me Daniel Ngos viennent d’être suspendus par la commission d’éthique de la Fécafoot. C’est dans le cadre de l’affaire liée à << l’incident de Bouaké dans le vestiaire des Lions Indomptables du Cameroun en marge du match Cameroun – Gambie à l’occasion de la CAN 2023 en Côte d’Ivoire>>. Le président du Syndicat national des footballeurs du Cameroun (SYNAFOC) essuie donc 5 ans de suspensions de toutes activités liées au football avec 10 millions de Fcfa d’amende.
Le Secrétaire général du Synafoc pour sa part tombe sur le coup de l’article 13 alinéa 1 et l’article 15 du code d’éthique de la Fécafoot. Pour cela, il écope de 2 ans de suspension avec une amende de 5 millions de Fcfa. Les deux mis en cause n’ont pas encore réagi à cette décision de la commission d’éthique de la Fécafoot. Cette décision arrive à quelques mois des prochaines élections à la Fécafoot. Certains estiment d’ailleurs que le moment est mal choisi.
C’est le cas de Housseni Ibrahim. Ce supporter de Kohi appelle à plus d’union dans l’environnement du football camerounais. << Vous savez que les élections approchent. Avec cette suspension, on aura forcément une analyse orientée. Je ne veux pas entrer dans ce débat. Je suis pour l’union de tous les acteurs. Le football camerounais ne peut pas se développer dans l’exclusion. Mais Ariel Nono est plus sentencieux. Pour lui, tous les acteurs doivent respecter les textes indépendamment des statuts. << Je pense que la commission doit faire son travail en toute indépendance. J’ai vu la décision comme tout le monde. Je n’ai pas plus d’éléments que les membres de cette commission. Mais il est important que les textes soient respectés >>. Dans une correspondance de la CAF datée du 6 mai 2024, la CAF invitait la Fécafoot à cesser toute poursuite dans cette affaire. La suite de ce feuilleton nous en dira plus.