L’histoire du football camerounais et de la Fédération Camerounaise de Football (Fecafoot) est loin d’être simple, et les tensions qui l’entourent ne cessent d’alimenter les débats. Depuis l’arrivée de Samuel Eto’o à la tête de la Fecafoot, des manœuvres contre sa gestion ont été orchestrées, avec pour objectif de le déstabiliser et de mettre en cause son autorité. Ces tentatives ont pris plusieurs formes, mais toutes ont échoué à infléchir le cours de l’histoire du football camerounais.
Dès le début de son mandat, Samuel Eto’o a dû faire face à une opposition farouche, qui a utilisé plusieurs stratégies pour le déstabiliser. L’une des premières tentatives fut d’instrumentaliser le Synafoc, l’association des footballeurs camerounais, pour critiquer sa gestion de la fédération. Mais malgré ces attaques, Samuel Eto’o et son équipe sont restés déterminés et ont résisté à la pression. L’échec de cette tentative a poussé ses détracteurs à chercher d’autres moyens de s’attaquer à lui.
C’est alors que de nouveaux fronts ont été ouverts. Des clubs comme Djiko FC et Bamboutos ont été utilisés pour attiser le spectre de l’abandon du football, dans l’espoir de déstabiliser davantage la Fecafoot. Ces clubs, au lieu de se concentrer sur le développement du football, ont été manipulés pour perturber les activités de la fédération. Pourtant, malgré ces manœuvres, la Fecafoot a gardé son calme, refusant de se laisser entraîner dans des querelles qui ne servent qu’à diviser.
Récemment, une nouvelle tentative de déstabilisation a vu le jour avec la grève des arbitres, lancée par l’ACAF, l’Association des Arbitres de Football. Cette grève devait être un moyen de paralyser le championnat national, en particulier la MTN Elite One, en mettant en cause la légitimité de la direction de la Fecafoot. Cependant, malgré la grève annoncée, les arbitres ont finalement arbitré les matchs programmés mercredi, ce qui a une nouvelle fois montré que les attaques contre la fédération sont souvent vouées à l’échec.
Parallèlement à ces tentatives internes de déstabilisation, les opposants de Samuel Eto’o ont aussi cherché à le faire radier du football en l’attaquant sur la scène internationale. Ils ont engagé une véritable croisade judiciaire, en l’attaquant dans divers tribunaux du monde, espérant ainsi obtenir sa mise à l’écart du football. Ils ont même adressé une demande à la Confédération Africaine de Football (CAF) pour qu’elle prenne des mesures contre Eto’o, mais en dépit de ces attaques, l’ancien international camerounais a non seulement survécu, mais il a signé une entrée triomphale au sein du comité exécutif de la CAF, consolidant ainsi sa position sur la scène internationale.
Les élections prévues pour novembre 2025 au sein de la Fecafoot pourraient être un tournant décisif dans l’avenir du football camerounais. Il est évident que toutes les actions menées par les opposants de Samuel Eto’o ont pour but de le décourager, d’autant plus que sa gestion vise à mettre fin à des pratiques de mauvaise gestion qui perdurent depuis des décennies, remontant à 1990. Toutefois, malgré toutes ces tentatives, la véritable satisfaction pour les partisans de Samuel Eto’o est que, malgré l’hostilité externe, les véritables acteurs du football camerounais, ceux qui sont réellement impliqués dans le développement du sport, continuent de lui accorder leur confiance. Son équipe a prouvé qu’elle est capable de résister aux pressions et de mettre en place des réformes bénéfiques pour l’avenir du football au Cameroun.
Il est donc clair que Samuel Eto’o et son équipe continuent de faire face à une opposition déterminée, mais ils ont su, jusqu’à présent, déjouer toutes les stratégies mises en place pour les affaiblir. Le temps dira si ces manœuvres finiront par avoir un impact ou si, au contraire, elles serviront à renforcer la légitimité de la Fecafoot sous la direction de celui qui est désormais l’un des plus grands ambassadeurs du football africain.